L’impact de l’abstinence alcoolique sur la santé se révèle dès les premiers jours, démontrant la rapidité avec laquelle le corps réagit à l’arrêt de la consommation. En s’arrêtant pendant 15 jours, des bienfaits directs se manifestent, engendrant une amélioration notable de la qualité de vie. Cette étape initiale peut être le prélude à une démarche plus longue vers une vie plus saine.
C’est dans cette perspective que des initiatives telles que le « Mois Sans Alcool » prennent tout leur sens, incitant à une réflexion sur la consommation d’alcool et ses implications sur la santé du foie, du cerveau, du cœur, etc.
Les effets rapidement visibles de l’arrêt de l’alcool pendant 15 jours
Chez une personne qui a l’habitude de consommer de l’alcool (par exemple, tous les week-ends ou quelques soirs dans la semaine), faire une pause de 15 jours peut déjà entraîner des effets positifs concrets.
Ne plus boire pendant 15 jours, c’est déjà s’éviter toutes les conséquences qui surviennent dans les minutes et les heures qui suivent la consommation, lorsqu’on est en état d’ébriété : perte de vigilance, troubles du sommeil, altération de la mémoire, mauvaise coordination des mouvements, etc. C’est aussi le meilleur moyen de prévenir la fameuse « gueule de bois », qui se fait ressentir le lendemain d’une consommation excessive (maux de tête, énergie en berne, maux de ventre, cerveau embrumé, etc.).
Un autre impact rapide et visible du sevrage alcoolique pendant 2 semaines, c’est la perte de poids. En effet, les boissons alcoolisées sont de vraies bombes caloriques et agissent négativement sur les capacités de notre corps à métaboliser ce qu’il ingère. Nous avons d’ailleurs consacré tout un article pour expliquer pourquoi l’alcool fait grossir. En toute logique donc, ne plus consommer d’alcool va réduire l’apport calorique hebdomadaire, et donc aider à maigrir.
Bien sûr, la perte de quelques kilos ou la stabilisation du poids n’est effective que si l’alcool n’est pas remplacé par d’autres aliments et boissons caloriques. Les sodas et les en-cas industriels sucrés sont notamment des produits à éviter si l’on souhaite que le sevrage soit associé à une meilleure maîtrise du poids.
Dans le même temps, l’arrêt de l’alcool, même pendant seulement 15 jours, a est bénéfique sur la santé digestive. L’alcool peut en effet irriter l’estomac et perturber le système digestif, créant des brûlures d’estomac, des ballonnements et des problèmes intestinaux.
Le sevrage alcoolique pendant 2 semaines, première étape à une réduction ou à un arrêt définitif de l’alcool
Après un ou plusieurs mois de sevrage alcoolique, une multitude d’autres bienfaits sont visibles sur la santé, tant au niveau physique qu’au niveau mental et émotionnel.
Si l’on s’en réfère à des études scientifiques et aux recommandations d’instituts médicaux, on comprend que l’arrêt de boissons alcoolisées a des effets positifs très variés :
À cela s’ajoutent des bénéfices sur le plus long terme, car réduire ou cesser sa consommation d’alcool permet de prévenir de nombreuses maladies graves : cancers, maladies hépatiques, maladies cardio-vasculaires, etc., et donc de prolonger sa durée et sa qualité de vie. Sans compter les bénéfices pour le cerveau, qui pâtit de la consommation d’alcool excessive et/ou régulière.
Mais tout cela est-il possible en arrêtant de boire seulement pendant une semaine ou deux ? La réponse est en demi-teinte. Certes, chaque verre non consommé est toujours bénéfique, permettant à l’organisme de se détoxifier. Et en ne buvant aucun verre pendant 15 jours, le corps commence peu à peu à retrouver ses fonctions normales et on peut déjà constater quelques effets positifs. Mais il faudra poursuivre le sevrage sur du plus long terme pour éviter tout risque de santé mentale ou physique lié à l’alcool.
Décider d’arrêter de boire pendant 15 jours constitue donc une étape préliminaire vers une vie plus saine. Participer au défi « Mois sans Alcool » (aussi connu sous la marque « Dry January ») avec des amis, des collègues ou des membres de sa famille peut être une bonne idée pour prolonger ce sevrage de deux semaines. Pour certaines personnes, ce mois sans alcool et le bienfait qu’il procure représentent d’ailleurs une prise de conscience, menant à un arrêt total ou à une réduction de la consommation de boissons alcoolisées tout au long de l’année.
Les risques d’un arrêt brutal de l’alcool, même sur une courte période
Si les bénéfices de l’abstinence pendant quelques semaines sont bien réels, il nous paraît important de rappeler que chez une personne souffrant d’alcoolisme, arrêter du jour au lendemain peut s’avérer très dangereux. En cas de dépendance physiologique et psychologique à une substance, quelle qu’elle soit, en priver l’organisme sans substitut ni accompagnement médical peut même être mortel. Les symptômes possibles sont l’anxiété, la confusion mentale, les convulsions, les troubles du rythme cardiaque, l’AVC, une hyperthermie, la dépression, parmi tant d’autres. Face à la difficulté à surmonter ces symptômes, le risque de rechute est également important, installant encore un peu plus profondément l’addiction.
Si vous-même ou un membre de votre entourage êtes dans une situation de dépendance à l’alcool, il est donc essentiel de consulter votre médecin traitant. Il pourra vous rediriger vers des spécialistes de l’addiction qui vous accompagneront dans votre volonté de sortir de l’alcoolisme, pour un sevrage sans danger et durable.
Prévenir la dépendance à l’alcool pour limiter les risques
La prévention reste l’une des meilleures armes pour lutter contre l’addiction à l’alcool, qui touche les hommes comme les femmes, dans toutes les catégories sociales et à tous les âges.
L’organisation du Mois Sans Alcool fait partie de ces outils qui visent à rendre l’abstinence plus « tendance ». Car, oui, la consommation d’alcool est parfois une sorte de « pratique sociale », qui pousse les jeunes à boire leurs premiers verres, et qui incite les consommateurs occasionnels à ne jamais refuser une bière ou un petit verre de vin.
Le Mois Sans Alcool est aussi un moyen très efficace pour faire prendre conscience aux individus des bienfaits immédiats de l’abstinence et de les aider à faire leur point sur leur propre consommation, pour agir avant de tomber dans la dépendance.
En entreprise, ce défi du mois de janvier sans alcool est une occasion rêvée pour faire de la prévention plus générale sur l’alcool. GAE Conseil vous accompagne dans cette démarche avec différentes solutions incluant des webinaires, des ateliers, des consultations individuels avec les salariés, etc.