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DRY JANUARY : le mois sans alcool

Vous faites partie de ces Français qui aimeraient réduire leur consommation d’alcool ? Et si en 2022, vous rejoigniez les 10 % de la population prêts à relever le Dry January, pour commencer l’année sur des bases saines ?

Ce mois sans alcool est de plus en plus populaire en Grande-Bretagne où il est né, mais aussi en France. Vous avez envie d’en savoir plus sur le principe du Dry January et sur les avantages à prendre part à cette expérience d’un mois entier sans alcool ? On vous en dit plus, avec en prime quelques conseils utiles pour relever plus facilement ce défi.

NAVIGUER AU SEIN DE L’ARTICLE

1. En quoi consiste le Dry January ?

2. D’où vient le Dry January ?

3. Quels bienfaits peut-on attendre d’un mois sans alcool ?

4. Comment réussir le Dry January ?

Dry january

En quoi consiste le Dry January ?

Le Dry January, que l’on pourrait maladroitement traduire par « Janvier sec », consiste à ne consommer aucune goutte d’alcool du 1er au 31 janvier. Après la période des fêtes de Noël et du Nouvel An, c’est en effet la période idéale pour entamer une détox. En théorie, c’est donc très simple !

Bien entendu, il ne s’agit pas d’obliger chaque consommateur occasionnel ou régulier d’alcool à se passer des breuvages alcoolisés qu’il affectionne. Faire le choix de relever le défi est personnel et incombe à chacun. Le Dry January est l’occasion d’interroger sa propre relation à l’alcool. Pourquoi est-ce que je consomme ? Dans quel contexte ? Qu’est-ce que j’attends éventuellement d’une consommation d’alcool ? etc.

D’où vient le Dry January ?

Le défi sans alcool de janvier est né en 2013, au Royaume-Uni. Il a été lancé par l’association Alcohol Change UK, qui milite pour la sensibilisation autour de la consommation d’alcool, ses effets néfastes et ses causes et qui cherche à mettre en place des moyens efficaces pour limiter les dégâts causés par l’alcool à court, moyen et long terme. L’association n’a pas pour vocation de supprimer l’alcool de nos moments de vie festifs, mais poursuit l’objectif d’aider les populations à modifier leur rapport à l’alcool ; c’est une véritable action de prévention primaire.

Depuis son lancement il y a presque 10 ans, le Dry January est aujourd’hui devenu un mouvement international. Il concerne tous les âges, hommes comme femmes, de l’étudiant au cadre supérieur, en passant par l’ouvrier, l’employé de bureau, le professionnel libéral, la personne retraitée etc.

Quels bienfaits peut-on attendre d’un mois sans alcool ?

On le sait, et les campagnes de sensibilisation nous le rappellent régulièrement : consommer fréquemment plusieurs verres d’alcool par jour est nuisible pour la santé physique et mentale. Faire une pause d’un mois est donc sans conteste un moyen d’améliorer sa condition, et pourquoi pas de dire complètement adieu à l’alcool ou de réduire considérablement sa consommation dans les mois qui suivent le Dry January.

Les études menées à la suite des premiers défis Dry January au début des années 2010 ont permis de mettre en avant de nombreux avantages à ce mois sans alcool :

● la peau est plus belle et plus saine ;

● le sommeil est plus qualitatif ;

● il est possible de perdre du poids, si l’alcool n’est pas remplacé par des boissons tout aussi caloriques et sucrées ;

● la vitalité au quotidien s’améliore.

Il s’agit ici des effets directs que l’on peut remarquer après quelques semaines sans alcool.

Mais le Dry January permet aussi de constater des améliorations plus profondes sur la santé et empêcher le développement de certaines maladies (ce qui est encore plus vrai si l’on poursuit la réduction et l’arrêt d’alcool durant les mois qui suivent). Ainsi, on sait que le fait de se passer d’alcool durant tout le mois de janvier aide à réduire la pression artérielle, limite les risques de diabète, réduit le taux de cholestérol, réduit les risques de cancer, permet au foie de se reposer, etc.

Et notez également que ce Dry January peut aussi être l’occasion de faire des économies. 86 % des participants affirment d’ailleurs que ce défi leur a permis d’économiser de l’argent durant le mois de janvier.

Il n’y a donc que des avantages ! Toutefois, pour les personnes dépendantes à l’alcool et consommant des quantités importantes, il est conseillé de ne pas se lancer tête baissée dans ce défi. Il reste préférable de se faire accompagner, pour éviter tous les effets indésirables possibles d’un arrêt brutal. Pour les personnes en difficultés avec l’alcool il s’agit d’être accompagné par un professionnel de santé. Dans le monde de l’entreprise il existe des Programmes d’Aide aux Employés (PAE) spécialisé en addictologie. Addictologue, Psychologue et Patient-Expert proposent des accompagnements spécialisés.


Découvrir les PAE en addictologie

Comment réussir le Dry January ?

Vous êtes prêt à vous lancer dans le Dry January, mais vous craignez de craquer avant la fin ? Pas de panique, tous les consommateurs d’alcool ne réussissent pas du premier coup. Et même si vous craquez pour un verre de vin ou de bière, gardez toujours à l’esprit que vous aurez au moins réussi à réduire votre consommation globale. L’idée n’est pas de culpabiliser si vous sirotez quelques gouttes d’alcool !

Néanmoins, quelques petites idées de conseils pourraient vous aider à tenir ce mois sans alcool, sans vous sentir frustré :

● Faites le point sur vos motivations et sur les bienfaits attendus, listez-les et relisez-les lorsque vous pensez que vous risquez de craquer.

● Impliquez d’autres personnes de votre entourage dans le défi (amis, collègues de travail, famille, etc.) : il est toujours plus facile de réussir à plusieurs, grâce au soutien et à la solidarité. Cela vous donnera aussi la sensation de ne pas être un OVNI avec de drôles de lubies (car oui, l’alcool reste culturellement ancré dans les moments de fête, en after-work, etc., ce qui peut rendre le défi plus difficile lorsqu’on est seul).

● Dans les situations propices à la consommation d’alcool (anniversaire, dîner au restaurant, etc.), trouvez une alternative aux boissons alcoolisées qui vous fera plaisir : vous n’êtes pas obligé·e de remplacer le vin par un simple verre d’eau, car il existe de nombreuses boissons « soft » et des cocktails sans alcool qui vous procureront très certainement autant de plaisir.

Téléchargez l’application Dry January, qui vous permet de mettre en place des objectifs, d’obtenir des « récompenses », de voir vos progrès, etc., en bref de vous motiver !

● En cas d’envie presque irrésistible de boire, faites une activité qui vous videra l’esprit : sport, marche en forêt, lecture, etc. Cela ne signifie pas qu’il faut refuser toute proposition de sortie, mais vous pouvez apprendre à vous faire plaisir autrement qu’en allant boire un verre au bar !
Vous êtes en charge des ressources humaines, de la prévention, de la qualité de vie au travail, de la santé au travail ? Ou vous êtes tout simplement convaincu de l’intérêt à proposer une action de prévention dans votre entreprise à l’occasion du Dry January ? Les équipes de GAE Conseil vous proposent différentes actions de prévention collectives à cette occasion ainsi qu’un livret pédagogique constuit par des experts pour vivre et réussir ce défi !


Découvrir les services

Vous voilà maintenant rodé pour entreprendre ce mois sans alcool. Si vous sentez toutefois que le défi risque d’être trop compliqué à relever, n’hésitez pas à faire appel à des coachs et à des professionnels de santé. Ils vous guideront et vous permettront peut-être de mener une vie plus saine sur le long terme.

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portrait Alexis Peschard

A propos de l'auteur :

Alexis PESCHARD est addictologue et le président-fondateur du cabinet GAE Conseil, cabinet aujourd’hui incontournable de la prévention des conduites addictives dans le monde du travail en France. Il dirige le Pôle Conseil en addictologie du cabinet et développe des projets en prévention primaire pour le compte de clients grands comptes et branches professionnelles. Il a fait l’objet de plusieurs centaines d’interviews en presse écrite, radios et chaînes de télévisions nationales. Il intervient enfin régulièrement dans le cadre de congrès scientifiques, journées d’études et est publié chaque année dans différentes revues RH, juridique... Il est l’auteur du livre « Tous accros aux écrans » publié aux éditions Mardaga.