La crise sanitaire actuelle perturbe l’organisation du travail et les comportements habituels des français. Ainsi, un large recours au télétravail (4 salariés sur 10) a été préféré pour être compatible avec le confinement général. Alors que 44% des salariés considèrent fréquentent les conduites addictives dans leur milieu professionnel, seulement 4% d’entre eux se sentent très bien informés sur ce risque (étude Elabe pour GAE Conseil, 2019).

Le contexte très spécifique que nous connaissons a poussé GAE Conseil à entreprendre une étude avec ODOXA pour évaluer les pratiques addictives durant ces temps et nous notons une nette augmentation des consommation de tabac, d’alcool, de cannabis mais aussi des écrans et des comportements alimentaires.

Comme le rappelle l’avocate Jamila El Berry, l’employeur se doit d’adapter ses obligations à toutes les nouvelles formes de travail, ainsi « Le télétravailleur a les mêmes droits que le salarié qui exécute son travail dans les locaux de l’entreprise », cela passe aussi par le droit à la prévention, notamment des risques addictifs qui sont en cette période accrus. Par conséquent, GAE a identifié 3 facteurs explicatifs de l’augmentation des conduites addictives : l’angoisse liée à l’épidémie (50%), la perte des repères et changement d’habitudes (55%), et l’ennui (60%).

De ce fait, il est important de rappeler le cadre et de délimiter les conditions de travail au salarié, de conserver le lien même à distance en communiquant sur le contexte actuel et de continuer à assurer les formations et l’information au sujet des pratiques addictives.

 

 

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