Les addictions en milieux professionnels sont présentes dans tous les secteurs, quels que soient les tailles d’entreprises, la difficulté de la tâche ou l’ambiance de travail. S’il est vrai que ces dimensions affectent les modes de consommations et les pratiques à risque, il est aussi vrai qu’aucun secteur, classe d’âge ou CSP n’est épargné. Retrouvez l’intégralité du sondage Elabe en cliquant ici.

Un réel manque d’information pour les salariés français ?

70% des salariés se sentent mal informés (déficit d’information) sur la manière d’aborder le sujet avec un collègue ou un collaborateur en difficulté, et seulement 4% se sentent très bien informés d’une situation d’addiction. On note également une autre statistique frappante : 77% des salariés des entreprises de + de 1000 employés sont en déficit d’informations sur les addictions; en tête de liste, le secteur industriel et le secteur commercial qui se sentent le moins bien informé par rapport aux questions qu’ils peuvent se poser de manière générale.

Des chiffre choc qui témoignent du manque de communication par rapport aux addictions : le sujet fait peur, le sujet est encore tabou. Il n’est pas rare pour un employé en difficulté de faire face au déni de la part de ses collègues, qui ne sont pas prêt à parler de ce sujet. Mais alors comment faire pour installer le dialogue et briser la glace ?

Chez GAE Conseil, notre équipe collabore avec des patient-experts qui sont là pour témoigner de leur parcours de vie. Anciens malades, ils retracent aujourd’hui leur histoire dans les entreprises à travers la France pour dénoncer la situation et parlent sans filtre aux salariés. Du début de leur consommation aux phases les plus délicates, les patient-experts trouvent les mots justes pour pallier au cercle vicieux du manque de communication. Retrouvez l’explication du rôle de patient-expert en vidéo ici !

 

« Les salariés détectent les comportements à risque dans leur entourage, mais pour aborder le sujet, ils ne connaissent ni la manière dont ils doivent s’y prendre ni les ressources existantes pour accompagner leur collègue ou collaborateur. »

William Dangeron – Consultant Prévention Grands Comptes, groupe Malakoff-Médéric Humanis

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