En ces temps de confinement, le télétravail a été de mise pour bon nombre de Français. Aussi inquiets que sont les travailleurs sur le sujet de la pandémie, les employeurs devraient l’être autant pour les risques addictifs en milieu professionnels, même hors présentiel des salariés. En effet, malgré ce contexte, l’employeur se doit toujours de préserver la santé physique et mentale des travailleurs et ce, notamment via de la prévention de ces risques.
Les addictions ont se sont en effet accrues durant cette période : les Français sont 5,5 millions à déclarer avoir augmenté leur consommation d’alcool, plus de 50% à augmenter leur temps d’utilisation des écrans, et 27% à fumer plus.
Comme le disent Alexis Peschard et Jamila El Berry dans une lettre ouverte aux entreprises, « Ces pratiques addictives en période de confinement risquent d’engendrer également d’autres risques en chaîne : des accidents de travail, une augmentation / aggravation de troubles psychiques, des passages à l’acte sur soi ou sur autrui (…). La gestion de la crise sanitaire met en exergue des enjeux de santé-sécurité forts et inédits à l’échelle du pays pour les employeurs et directions des ressources humaines. »
Ainsi, il est essentiel que les entreprises se mobilisent sur la question de leurs obligations de santé sécurité et de risques d’aggravation des conduites addictives de leurs salariés en télétravail.
Découvrez en plus sur le sujet du confinement et des comportements addictifs grâce au sondage GAE Conseil sur le confinement, le télétravail et les pratiques addictives.