Tout comme le COVID 19, les addictions peuvent toucher n’importe qui, quel que soit le milieu social, les origines ou le revenu de la personne. Toutefois, il suffit parfois d’évènements de vie pour qu’une mauvaise habitude devienne une conduite addictive. Or, ces temps de pandémie mondiale sont marqués par différentes fractures pouvant fragiliser les individus les rendant ainsi par défaut plus vulnérables aux conduites addictives.
C’est en cela que les membres de la FIRPS alertent dans une tribune sur le nouveau risque de fracture sociale (lieu de confinement en fonction du niveau de vie), sur la nécessité de reconnaissance d’autrui (isolement ou visibilité du travail) et enfin sur les conséquences financières sur le portefeuille de chacun. En cela, le confinement nous donne de beaux exemples de solidarité et de proximité qu’il faudra s’attacher à persévérer et développer même lors du déconfinement.