La crise du COVID 19 réveille des angoisses de santé pour toute la population mondiale et bouleverse l’organisation du travail par un confinement généralisé. Or, si la problématique addictive semble passer au second plan pour les employeurs, elle n’en est pas moins un sujet essentiel. En effet, ce contexte très particulier peut conduire à des états d’angoisse liée à l’épidémie, de perte des repères et changement d’habitude, et d’ennui, pouvant réveiller ainsi des consommations plus importantes et donc plus à risques. Dans une étude avec ODOXA, GAE Conseil a ainsi mis en avant qu’avec le confinement, 5 millions et demi des Français ont augmenté leur consommation d’alcool, 19% mangent plus que d’habitude avec excès ou encore 1 fumeur sur 4 de cannabis a augmenté sa consommation.

Au-delà du risque majeur pour la santé de l’individu, GAE Conseil rappelle que ces pratiques addictives représentent un risque aussi pour l’employeur. « La gravité et l’urgence de la crise sanitaire ne permet pas d’occulter les responsabilités civile et pénale de l’employeur. Ce dernier ne peut donc s’absoudre de son obligation légale de sécurité de résultat en raison de la singularité du contexte. » rappelle Jamila El Berry, avocate au barreau de Paris. En d’autres termes, l’adaptation massive des postes de travail vers le télétravail pour perdurer l’activité des entreprises nécessite un recadrage et un rappel des bonnes pratiques sur le sujet.

En réponse à ces préoccupations, GAE Conseil a corédigé un guide de bonnes pratiques. Venez le découvrir !

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